Nous venons vers vous car nous sommes NOUS AUSSI des employés de la société ATOS, anciennement dirigée par Thierry BRETON, et qui possède désormais Édouard PHILIPPE à son conseil d’administration.

Nous sommes 212 êtres humains qu’Elie GIRARD (PDG) et Yannick TRICAUD (Président France) souhaitent vendre comme au temps de l’esclavage (externaliser pour parler jargon de dirigeant) à la société NSC, basée principalement en Angleterre, avec une petite filiale en France essentiellement composée d’anciens ATOS, précédemment vendus de la même manière.
Suite à la mauvaise gestion d’Elie GIRARD, notre belle société ATOS ne cesse de chuter, perdant sur le 1er semestre de cette année 42% de sa valeur boursière, et venant de sortir du CAC40. Pour pouvoir sauver les meubles, et notamment son fauteuil, il a décidé d’externaliser 20% des activités très prochainement.
Notre entité (212 êtres humains ayant donné de leur vie et de leur santé, car principalement, nous sommes des équipes de pilotage, donc travail de nuit, le week-end, et cela durant en moyenne 20 à 30 ans pour ATOS) n’est que la première vague de ce tsunami sans précédent (car le groupe ATOS est composé de 110 000 employés dont plus de 20 000 sont sur la sellette). Comme pour tous ses salariés, Atos choisit de les externaliser plutôt que de les former aux métiers d’avenir.

La Gestion de l’Emploi chez Atos consiste à jeter les salariés périmés et à les remplacer par des neufs.